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Textes epiques dans la tradition transsylvaine (Roumanie). Acta Ethnographica Hungarica. 47 (1-2), p 175-188 (2002)


 

Textes epiques dans la tradition transsylvaine (Roumanie)[1]

 

Dans cette exposée, conformément aux recherches contemporaines et aux expériences personnelles sur le terrain transsylvain nous essayons d’isoler des contextes qui soutiennent la tradition des poésies épiques. Nous essayons de décrire les contextes dans lesquels la narration en vers devient un mode de comportement rituel, dirigé par des règles collectives conventionnelles.

1.Dans un village transsylvain de Cãlata[2] pendant le cantique de Noël en 1927, le chef d’un des groupes des chanteurs, nommé Káplár Marci n’a pas pu rendre compte d’une partie d’argent collecté. L’ un des membres du group a fait appel a ses aînés, et aux amis de ceux-ci. Dans la volée, le jeune homme soupçonné de vol, a été tué par un canif, par l’un des frères du perdant. L’assasin a été condamné à deux années de détention. Les événements ont étés versifiés tout de suite et chantés dans les villages limitrophes, même dans les années 1980.[3]

Dans un villages de la vallée d’Arieş[4] en 1883 un jeune homme a tué sa tante agée, pour obtenir sa fortune. Aprés le crime, lui aussi a été pendu. Dix années plus tard, on a enregisté les variantes de la ballade[5]. Elle est chantée męme de nos jours.

Dans une localité de Trei Scaune[6] un jeune homme est allé avec le chariot pour transporter d’eau minérale. Pendant la route les chevaux se tourmentent et tuent leur maître. Les poésies sur l’accident mortale ont été enrégistrées dans le village, après cinquante années[7].

Dans les recueils récents des ballades on rencontre un nombre impréssionnant de pareilles ballades, nommées ballades locales. Albert Ernő en a publiées dans son recueil 30, appartenat à 25 types.Le nombre des ballades locales enregistées et omies est 13.[8] Pozsony Ferenc a ramassé 21 ballades locales[9]. Dans notre recueil en se trouvent 9.[10]

La tradition de versifier les événements locals et de mémoriser, de présenter les poésies est une forme de manifestation de l’unité du lieu[11]. Ces événements sont les aventures d’une société organique, locale. Tous les événements appartient au hasard de la vie quotidienne: la mort, la maladie, les conflits mortals, les accidents et les calamités tragiques.[12]

Ces ballades font partie de l’histoire locale. Quoique la littérature les classifie dans des catégories, des genres différents, les narrations locales, de point de vue de leur fonction et de leur fonctionnement, appartiennent à la mémoire collectif locale. Les légendes des objectifs naturels, des bâtiments, les légendes mythiques, les histoires de la localité, des gens et des familles, les anecdotes sur les locatairs, les proverbes et les aphorismes liés aux personnes de la localité, ainsi que les inscriptions des monuments, des églises, des autres bâtiments, les chroniques manuscrits s’organisent dans un ensemble. Chacune des réunions collectives, plutôt celles des différentes générations, activise une partie de ces narrations, à une tonalité soit distractive, soit moralisatrice, soit ironique. Dans sa totalité, cette histoire représente les expériences mémorisés d’une collectivité.

Les ballades, tout semblable aux autres textes, contiennent la structure et les relations socielles du communauté, ainsi que la topologie locale. Les personnages et les relations des familles qui aparaissent dans les ballades peuvent être identifiées. Les ballades font partie du mémoire généalogique. Dans la plupart des cas, les ballades sertent comme aides-mémoires. Les événements construits des stéréotypies epiques et des stéréotypies linguistiques, des formules, sont complétés dans l’oralité avec les détails, les conséquences des événements, avec le trame postérieur. La réalité de la ballade est légalisée, argumentée par l’histoire des familles respectives et de la société locale. Ainsi, dans les relations sociales les ballades ont une fonction pratique. Elles assurent la marginalisation, la stigmatisation des familles et des personnes, elles rendent permanent des relations hostiles entre des familles. Les faits des prédécesseurs influencent la vie et le statut des succésseurs. A Mihai Viteazu, męme après plus de cent années, la famille Bajka a honte à cause du meurtre passé dans le cadre de la famille. Les membres du lignage reçoivent avec hostilité si on se souvient (en ballade) de l’assasinat. C’est le męme cas dans le village Nagykapus. Les successeurs de la victime ( les Miklós Káplár) se souviennent avec indignation du crime de 1927, tandis que la famille Török Gyurkó se sent offensée en entendant en parler.[13] Une ballade enregistrée dans la région Trei Scaune affirme que les gens de Ciuc (région limitrophe) sont tous des massacreurs crus.[14]

Ce dernier cas nous sert bien à démontrer le caractère aide-mémoire de la ballade. La ballade présente sommairement le conflit d’entre Káplár Marci et Török Gyurkó Pista, la mort du Káplár Marci et la condamnation de Török Gyurkó Pista. Cet événement est élargi dans l’oralité. Les antécédants du coflit se trouvent dans les coutumes traditionnelles de Noël du village. Le soir avant Noël les jeunes hommes visitent les familles du village, ils chantent des cantiques de Noël et ils amassent des donations en brioche. Les jours suivants les brioches sont mis en valeur parmi les pauvres du village, et les argents sont partagés également parmi les chanteurs de noël. En 1927, Török Gyurkó Ferenc, l’un des membres du group, un jeune homme riche, n’a pas reçu tous ses droits d’argent. Pour faire justice, il a fait appel à son frère ainé, qui s’est trouvé dans une réunion de réveillon entre ses amis mariés. Entre les mariés associés au jeune homme perdant et les jeunes hommes associés au chef des chanteurs, s’est détaché une véritable lutte. Dans le combat, l’ainé de Török Gyurkó Ferenc, Török Gyurkó Pista a tué Miklós Káplár Márton. Le défunt a été transporté par un traîneau, couvert d’un drap, à l’aube de 1 Janvier. L’assasin a été condamné à deux ans de détention. Pendant cette période, dans le prison, il a enseigné la profession de menuisier. En rentrant à la maison, il est devenu misanthrope. Pendant un hiver, il est sorti dans la forêt, pour chercher de bois pour ses travails. En passant par le pâturage de la famille de la victime, le bois est renversé sur lui. Il est décédé, et il y a été enterré par la neige.[15]

La ballade de Bajka Sándor, elle aussi revitalise toujours un sphère plus large des événements. Les villageois savent encore que la mère de Bajka Sándor est morte aux couches. Les enfants, Bajka Sándor et sa souer ont été élevés par une belle-mère. Celle-ci ne les a tolerés pas. À cause d’elle Sándor a été obligé d’interrompre ses études. Plus tard, ses parents n’ont pas lui permis de se marier. La tante tuée a eu 76 ans. Premièrement Sándor l’a frappée avec une hache, puis il lui a coupé la gorge. Le serviteur qui s’est trouvé dans la męme pièce, a été tué de la męme façon. Le père de l’assasin, capitaine, n’a pas voulu intervenir pour échapper son fils de la mort. Le jeune homme emprisonné a été visité seulement par sa soeur, qui l’émait beacoup. Męme l’écharpe avec laquelle les yeux de l’assasin ont été couverts, a été apportée par elle.

Les burreaux ont été convoqués de Budapest. Aprés l’execution la tęte de Bajka Sándor a été transporté à Cluj, son corps a été enterré dans la cimetière des infracteurs. Après ces événements les parents de Bajka Sándor ont construit une grande maison familiale. Les villageois ont condamné leurs indifférence face à la mort de leur enfant.

Ce contexte qui entoure la ballade, et qui est revitalisé chaque fois où la ballade est presentée, activise toujours des intentions actuelles, spécifiques. L’interprétation de la ballade rend possible, véhicule et revitalise les convictions morales et les préjudices familials de la communeauté locale. Tour à tour, on y a attribué des contenus morals commme la brutalité de l’assasinat, les intentions injustes avec l’héritage de la vieille, le refus envers l’intention de mariage du jeune homme par ses parents, la cruauté des juges, l’intention de vengeance de la mère du serviteur roumain. Ces contenus ne sont pas integrés jamais dans les variantes de la ballade, ils restent toujours dans son contexte d’interprétation.[16]

Au surplus, les ballades locales contiennent toujours la topographie géographique, naturelle de la localité. Ce code est la deuxième possibilité de localiser la ballade dans l’espace de la communauté. Toutefois, la topographie locale assure une permanence de la mémoire.[17] La topographie des ballades est la même que celle des légendes mythiques. Les lieux rélévents sont les marges, les zones périphériques, transitoires: la forêt[18], la cimetière[19], la montagne[20], la tranchée[21], la frontière du village[22]. Les objectifs des localités sont les bâtiments (la remise[23], l’écurie[24], l’auberge[25]), la périphérie du foyer (le jardin[26]), la tranchée[27]. Mais, contrairement aux légendes, ces objectifs géografiques et architecturals perdent la signification mythique, ils deviennent les lieux de l’infraction, les lieux où on se souvient d’assasins et de victimes de la communeauté.

L’apparition et la popularité des ballades est la conséquence de la migration, de l’accroissement de la valeur de l’argent, de la décomposition des valeurs morales collectives, de la solidarité d’une société locale, de l’accroissement de l’incertitude sociale. Dans la localité font leur apparitions des personnes étrangères[28], oů ceux sont les personnes originaires du męme village, les parents, les voisins, les membres de la famille qui commettent des faits agressifs inattendus. L’incertitude de la morale est signalée souvent dans les ballades: souvent l’assasin emprisonné avoue, que lui non plus, il ne comprenne pas son attitude[29], il regrette l’agression commise[30]. Les personnages qui essayent de remédier, de contrebalancer cette incertitude, sont les représentants des instituts de l’état et les autorités locales: le juge[31], l’avocat[32], le gendarme[33], l’agent de police[34], le geôlier[35]. Ces sont eux, qui au lieu de l’opinion publique assurent la justice. À l’aide du code locale, les ballades locales répètent, elles transmettent vers une société locale le même message épique: la révolte provoquée par les infractions, la peur des événements imprévues, la confiance dans les autorités. Ce message a son structure épique et ses formules linguistiques. Les motifs à l’aide desquels est construit la structure épique, sont les suivants: le balayage de la cour, de la rue pour une fête ou pour le dimanche ( la représentation de l’harmonie antérieure)[36]; le caractère imprévu et rapide de la mort[37]; l’ouverture de la porte par les parents pour introduire le mort[38]; le transport du victime ou du malade par chariot au docteur, devant les parents[39]; le transport du mort dans la cimetière[40]; la voix de la cloche qui annonce l’enterrement du victime[41]; l’enterrement rituelle, sous forme de mariage des jeunes[42]; la fréquentation du tombeau du mort[43].

Les ballades locales sont utilisées dans les événements de mémoire et de comémoire, dans un cadre familiale ou rituel, qui convoque des personnes appartenant aux plusieurs familles et générations. En utilisant le code familiale, généalogique, la toponymie et la topographie locale, ces ballades ont une actualité seulement dans la localité respective, ou dans ces voisinages. En quittant le contexte de la culture locale, elles perdent leur actualité, leurs significations sociales, elles deviennent des sujets fictifs.[44]

2.Il faut s’ arręter sur les textes épiques à un caractère biographique. Leur formes rituelles sont redigées pendat les deux-trois jours de l’enterrement. L’attention vers la personne moribond, puis mort, se manifeste dans les préoccupations envers les événements de sa vie, les circonstances de sa mort. Les membres de la famille ont une préoccupation intensive de ramasser les données biographiques, de les mettre à la disposition des spécialistes et des connaissances, personnes qui  s’y intéressent. Ces biographies sont répétées plusieurs fois pendant les jours de l’enterrement, quelques unes sont écrites ou multipliées.

La lamentation est un texte improvisé par l’un de parents (toujours femme) rapproché au mort. Les moments oů on peut respectivement on doit lamenter le défunt, sont la veillée, les moments culminants de la séparation du mort (le jour de l’enterrement, la fermeture du cercueil, l’extraction du cercueil de la maison, le commencement de l’enterrement), les occasions du culte du mort (les visites dans la cimetière, les dates de la comémoration). La specificité de la lamentation se trouve dans sa forme. Elle est orientée vers le mort, elle s’adresse au mort, mais elle sert à informer l’auditoire. Les motifs biographiques sont les faits, les sacrifices du mort envers les membres de la famille, ainsi que les événements de sa maladie, ses souffrances, les circonstances de la mort[45]. Dans les dernières années l’appréciation de la lamentation est devenue ambigue. Tantôt sont blâmés ceux qui lamentent le mort, tantôt ceux qui ne le font pas[46].

La poésie d’adieu a une histoire et un présent controversé. Dans le XVIII-ième siècle cette poésie a fait partie de la cérémonie ecclésiastique. Elle a été rédigée par la personne officielle réligieuse (prètre, chantre) ou un homme de lettres autoritaire. Elle a eu un caractère méditatif, une conception réligieuse, une intention de consolation. La mort y est présentée comme libération des souffrances terrestres, comme le mariage avec le marié céleste, une fęte joyeuse. La poésie d’adieu fait partie du męme contexte rituel que le pręche, l’oratoire, la généalogie et la biographie („vita”) du mort, et les poésies occasionnelles.

Dès le XIX-ième siècle ces poésies sont excluses de la cérémonie ecclésiastique, mais comme la partie de l’enterrement, elles suivent immédiatement et terminent la cérémonie. Dans cette période les auteurs sont des spécialistes laïques, des maîtres d’école, des chantres paysans. Au lieu de la conception officielle sur la mort, ces auteurs correspondent aux besoins de la famille. Ils ont l’intention d’immortaliser les mémoires du défunt, d’exprimer la duoleur, la faiblesse de l’homme devant la mort, la direction de la cérémonie. De cette cause, l’image de la situation actuelle devient plus détaillée et affective. La biographie du défunt devient plus long et elle néglige les intentions moralisatrices et démonstratives à partir de la vie du mort, elle parle de l’absurdité de la mort, des souffrances imméritées du défunt, de la doule ur des membres de la famille.

Les données biographiques sont choisies par l’un des membres adults de la famille. C’est lui qui prend le contact avec le prętre, le chantre ou le poète populaire. Le prętre utilise ces dates dans son pręche, le spécieliste en rédige la poésie. Depuis le commencement du XX-ième siècle, ces poésies ot été multipliées et distribuées pendant la cérémonie de l’enterrement parmi les parents. Les parents aprochés au défunt l’ont encadré et exposé sur le mur, parmi les photos familials. Comme ća, elle est devenue l’objet, le lieu de culte du mort. Ce tendence a été plus fréquant pendant les guerres, oů l’un des membres de la famille est mort et enterré à l’étranger. Dans notre recueil de poésies d’adieu se trouve la poésie du soldat Csép András, né à Bădeni, mort à 31 décembre 1916, męme que celle de Dénes István (Moldoveneşti), mort en 1917. Vagyas Károly, né à Moldoveneşti, est devenu ingineur et ils s’est établie en URSS. Ses parents n’ont pas pu participer à son enterrement en 1977. Sa poésie d’adieu remplace son tombeau parmi les familles de son village natale.

Pendant les derniers décennies l’église s’est délimité de la poésie d’adieu. Il est interdit de la présenter pendant la cérémonie, dans la présence du prętre. C’est pour cela que la poésie est rédigée par quelq’un de la famille, elle est multipliée et distribuée clandestinement dans peu d’exemplaires. L’éloignement du texte de la mélodie et la présentation acustique, la poésie a souffert des transformations structurelles et formelles.

Comme l’objet de culte, la poésie d’adieu se trouve dans le centre de l’attention. Une femme, née en 1927 a Calarasi[47], raconte, comment elle a été obligée de rédiger toute seule la poésie de sa mère. Quand sa mère est morte, elle a rencontré le poète du village, un vieux paysan. „Je vous prie d’écrire la biographie et l’adieu de ma mère. Oh, ma fille, je n’en pas du temps. Alors, ne vous faites pas de problèmes, je l’ai rédigée moi. Je suis entré dans la maison, j’ai pleuré et je l’ai écrit. Comment a été sa vie, comment nous nous sommes élevés comme orphelins. Personne du village n’a pas eu une biographie si troublante que ma mère.”

 Le nécrologue imprimé dans la région d’Arieş est connu depuis 1835. Premièrement il a été connu et utilisé dans le milieu aristocratique, intelellectuel et bourgeois. Depuis le commencement de 20-ième siécle il a été répandu męme parmi les ouvriers et les paysans. Le texte d’un nécrologue englobe plusieurs fonctions. Il contient des informations utiles sur les circonstances de la cérémonie (la date, le lieu, le type de la cérémonie). Pourtant, le nécrologue n’a pas le rôle d’organiser et de diriger la cérémonie. Il est distribué pendant la cérémonie d’enterrement (plus précisément au commencement ou à la fin de la cérémonie), parmi les participants. Les parents absents reçoivent le nécrologue quelques jours après l’événement. Donc, le nécrologue veut ętre un aide-mémoire, qui rappelle la personne morte, ses funérailles. C’est pour cela que le nécrologue contienne beaucoup de données biographiques sur le défunt (la date de sa naissance, les maladies, la cause et les circonstances de la mort, l’état familial, les descendants, l’occupation, les rôles socials, les rangs dans la hiérarchie, la participation dans les événements historiques, le lieu des domaines), le cadre de sa vie, les tournures de la vie, les résultats personnels. Le texte contienne beaucoup de données généalogiques (la structure de la famille, l’énumération des descentants, des parents, les relations de parenté, le statut social du mort et de la famille, les rangs des membres de la famille). Ces données sont structurées dans une narration héroďque. Souvent, le nécrologue encadré a été longtemps exposé sur le mur, comme une preuve généalogique et comme objet de culte d’un prédecesseur. La disparition de ce type de nécrologue s’est passé après la deuxième guerre mondiale, quand les valeurs traditionnelles ont disparues de la société. Dorénavant, la vie du mort est integrée dans un cadre plus restreint, celui de la famille. Simultanément, la narration a perdu son pathétisme, le volume du texte est diminué, la biographie est construite par la plupart des stéréotypies.[48]

Le dernier type de texte que nous volons passé en revu est l’épithaphe. Lui aussi, il contient une biographie sommaire. Elle contiennne la date de la naissance et de la mort, puis l’état familiale, la nomination des parents (le nombre et éventuellement le nom des enfants ou des parents), l’occupation, la cause et les circonstances de la famille.

La popularité du thème biographique dans la cérémonie funérale prouve que la rédaction et la présentation de la vie du défunt est un comportement rituel. La biographie y a été présente depuis longtemps. Ce qui diffère, c’ est la forme et le style, donc les traits exterieurs du texte. Aprés nos recherches, le long des siècles la fonction biographique a été offert (successivement ou parallèllement) dans les types de textes suivants:



Épitaphe

Poésie d’adieu

Nécrologue

     

 1835

     

 1980


Ces types de textes ont un contexte rituel plus large. La distribution des fonctions parmi ces textes est la suivante:

1 – nécrologue

2 – l’information sur le décès (dans les journeaux)

3 – comémoration(dans les journeaux)

4 – chants de veillée

5 – poésie d’adieu

6 – épitaphe

 Types de textes

 Fonctions 1 2 3 4 5 6
La direction de la cérémonie + + + +
Adieu + + + +
[49]Biographie + + + +
[50]Généalogie + + + +
Meditation  +  +  +  +
Testament   +
L’assurence du repos du mort    +  +  +  +
Souvenir[51]  +  +  +  +  +

La rédaction, ainsi que la présentation et l’exposition de ces textes a été dirigée par des règles établies. Dans leur rédaction ont pris part les membres de la famille et les différents spécialistes de la communeauté (prętre, chanteur, poète populaire). Ils ont été présentés dans les moments significatifs de la cérémonie (la veillée, l’enterrement), dans les lieux importants (près du cercueil, dans le temple, dans la cimetière). Leur présentation a utilisé des techniques spécielles (le chant, la récitation, la lamentation). Les textes multipliés ont été éxposés dans la maison des descendants avec les autres objets de culte (photos) du défunt.

Il faut y mentionner que la cérémonie de l’enterrement (la veillée) représente un contexte favorable pour la présentation des ballades classiques. Plusieurs marquages prouvent que les ballades sont devenues des textes rituels funéraires[52]. De plus, ce contexte est favorable à la naissance des ballades locales, chantées ultérieurement dans le même contexte, que celles-ci.[53] Une ballade locale a assimilé entièrement l’épitaphe du mort.[54] Des autres ballades contient seulement un motif de l’épitaphe.[55] Plusieurs chansons de veillée ont devenu la ballade d’un événement tragique.[56] Il y a aussi beaucoup de ballades qui contient des blocs de texte des poésie d’adieu. Les motifs qui se sont installés sans aucune difficulté dans les ballades sont le pardon accordé aux vivants, le pardon demandé des parents[57] et le testament du défunt.[58] Si nous passons de nouveau en revue les fonctions des textes funéraires, nous pouvons constater, qu’une groupe des ballades a les mêmes fonctions, sauf l’intention de diriger la cérémonie. Tandis que les textes funéraires rédigent et gardent le souvenir du mort dans le cadre des rites (enterrement, comémoration), les ballades le font dans les situations quotidiennes, ayant dans leur contexte des narrations locales.

Épitaphe[59]

E SIRKŐ
ALATT

ALUSSZA
ÖRÖK ÁLMÁT
SZÜLETETT 1887
OCTOBER 31 ÉN ÉS 1887
JULIUS 23 ÁN VÉLETLENÜL
ELHALT FELEJTHETETT
LEN KEDVES JÓ FIUNK
KONYA ZSIGMOND
A KOLOSVÁRI KERESKE-
DELMI AKADÉMIA II
ÉVES HALGATOJA JÖVŐJÉ
HEZ FŰZÖTT SZÉP RE
MÉNYEKET LETAROLTA
A KÉRLELHETETLEN
MOSTOHA SORS
ÁLMA LEGYEN NYUGODT
ÉS CSENDES A SOK
EMLÉKE LENGJEN
SÍRJA FELETT
 (Székelykocsárd)

SUR CETTE PIERRE
DORT
SON RĘVE ÉTERNELLE
NÉ EN 1867 ET EN 1887
LE 31 OCTOBRE ACCIDENTALLEMENT
EST MORT
NOTRE INOUBLIABLE CHERE FILS
KONYA ZSIGMOND
ÉTUDIANT EN II-IEME ANNÉ
DE L’ACADÉMIE DE COMMERCE
LES JOLIES ESPÉRENCES
LIÉES DE SON AVENIR
ONT ÉTÉ SECHÉES PAR LA MORT IMPLACABLE
ET HOSTILE
SON RĘVE SOIT TRANQUILLE
ET SILANCIEUX
SES BEAUCOUP SOUVENIRS
VOLTIGENT SUR SON TOMBEAU
(Războieni, jud. Alba)

Ballades locales

 Jaj de széles, jaj de keskeny ez az út[60]
(Keresztanyja gyilkosa)
Jaj de széles, jaj de keskeny ez az út,
Amelyiken Bajka Sándor elindult.

Lépett egyet lépett kettőt, meg-megállt,
Keresztanyja udvarára besétált.
–        Adjon Isten, keresztanyám, jó estét!
–        Adjon Isten, keresztfiam, szerencsét!
–        Ne kívánjon, keresztanyám, szerencsét,
Még az éjjel kendbe vágom a fejszét.
Jobbágy Miklós 1894
Várfalva

Quelle longue et quelle large est cette route

(L’assasin de sa marraine)
Quelle longue et quelle large est cette route,
Sur laquelle Bajka Sándor est parti.
Il fait un pas, el en fait deux, il s’est arrêté,
Il est entré dans la cour da sa marraine.
–        Que Dieu vous donne un bon soir, ma marraine!
–        Que Dieu toi donne de bonne chance, mon filleul!
–        Ne me souhaitez pas de bonne chance, ma marraine,
Cette nuit-ci je vous tuerai avec la hache.
Chanté par Jobbágy Miklós, né en 1894
Moldovenesti (Jud. Cluj)
Pető János[61]

Ezernyolcszáznegyvenegybe
Nem jutott nekem eszembe,
Hogy már engemet a halál
Zsombor falu között talál.
Utamat rég elvégeztem,
Mikor szerencsétlen lettem.
Testem törött kerekemre,
Vérem kiomlott a földre.
Nyisd ki, apám, kapudat,
Halva hozzák a fiadat.
Nem zörgeti már kapudat,
Nem csapdossa meg lovadat.

Sándor Jánosné 1893

Felsőrákos
Pető János
En mille huit cent quarante et un
Je ne me souvenais pas
Que la mort me trouvera
Prés du village Zsombor.
J’ai fini mes taches depuis longtemps
Quand j’ai devenu victime.
Les roues ont ecrasé mon corps,
Mon sang s’est ecoulé sur la terre.
Ouvre, mon père, ta porte,
On apporte ton fils mort,
Il ne frappera plus à ta porte,
Il ne battera plus ton cheval.

 Chanté par Sándor Jánosné, née en 1893

Racosu de Sus (Jud. Covasna)


Poésie d’adieu du mort
Dávid Tamás Bucsuztatoja MH 1942.XI hó 2 án[62]
Dávid Tamás gondolt egyet.
Enis menekült kel legyek,Isten Velled feleségem.

Haza jövök még az öszen.
Nem menyek en Koncsentrára
Inkább menyek Kolozsvára
Meg védni az egéségem
Meg védni az éllettemet
Amint Kenyerem Kerestem
A Bihari uttesteken
Meg rugta egy lo a melyem
Amitöl én betteg letem
Én az orvoshoz nem mentem
Azt gondoltam joban leszek
De a fájdalmim nem szünt meg
Én a munkárol el jötem
El mentem én más munkára
Meszire az én hazámtol
De én onan is el jöttem
Mert én nagyon betteg lettem
Dénes Samu ne Hagyatok
Mert én itt mingyár meg halok
Vigyetek el engem Pestre.
A korházba tegyetek be
Jo orvos úr ara kérem
Gyógyicson meg engem szépen
Mert Vár othon feleségem
S otthon marat ket testvérem
Nefej fijam joban leszel
Haza mehetcz még az öszel
De el dagat a job Karam
Amibe én bele haltam
Isten veled feleségem.
Kivel én Sokáig éltem.
Köszönöm a joságodat.
Isten Viseje gondodat
Testvéreim hattan Vattak
Töletek is el bucsuzak
Ne sirasattok engemet
Mert nekem el keletet menem
Laci Dénes Pali Péter
Kérlek ne felejcsetek el
Mongyátok meg oda haza
Hogy én it már Boldog Vagyak
Édes Hugom és Hütársa
Márton Bátyam és családja
Vigyázatok magatokra
Vigyázatak Ángyatokra
Szüleimtöl nem bucsuzok
Vellek én már találkozok
Elmondom hogy el jöttetek
Hogy mind bujdosok lettetek
Nagy bátyáim és nagy néném
És a töbi rokonaim
Mindenkitö el bucsuzak
Isten Veletek Szomszédak
Isten Velletek vajtársak
Akik velem dolgozttattak
Vigyázattok magatokra
Ne jusatak a Sorsomra
Mehesetek inen haza
A ti kicsi falutokba
Isten maragyon Velettek
Ti Sok menekült testvérek


Irta Csiki Jozsef
1942 November 15én


L’adieu de Dávid Tamás M. 1942.XI.2.

Dávid Tamás a pensé tout cela:

Moi aussi je dois ętre refugié,
Au revoir, ma femme,
Je reviendrai cet automne même.
Je ne vais pas à la concentration,
Je vais plutôt à Cluj,
Pour défendre ma santé,
Pour défendre ma vie.
Pendant que je gagnais ma pain,
Sur les chemins de Bihor,
Un cheval a frappé ma poitrine,
Et de la sorte je devenais malade.
Je n’allais pas au médecin,
J’ai cru que je me rétablisse,
Mais la douleur n’en a pas cessé,
J’ai quitté mon service.
J’ai commencé autre service,
Loin de mon pays,
Mais je l’ai quitté de nouveau,
Parce que j’ai devenu très malade.
Dénes, Samu, ne me quittez pas,
Parce que je vais mourir.
Emmenez-moi à Budapest,
Laissez-moi à l’hôpital.
Je vous demande mon bon médecin,
De me guérir complètement,
Car à la maison m’attendent ma femme
Et mes deux frères y restés.
Ne t’inquiète pas, mon fils, tu te guériras,
Tu pourras rentrer cet automne-ci.
Mais mon bras droit s’est gonflé,
Donc je suis mort.
Au revoir, ma femme,
Avec qui j’ai beaucoup vécu,
Je te remercie pour ta bonté,
Que Dieu soit avec toi.
Mes six frères,
Je prends congé de vous aussi,
Vous ne me lamentez pas,
Parce que je dois partir.
Laci, Dénes, Pali, Péter,
S’il vous plaît, ne m’oubliez pas,
Dites à ma famille,
Que j’y suis heureux.
Ma chère soeur et son fidel mari,
Mon oncle Márton et sa famille,
Que vous vous soigniez,
Ayez soigne de votre tante.
Je ne prends pas congé de mes parents,
Parce que je les y rencontre,
Je leur dirai que vous en ętes partis,
Que vous soyez devenus tous exilés.
Mes oncles, mes tantes,
Et mes autres parents,
Je prends congé de vous tous,
Que Dieu vous bénisse, mes voisins.
Au revoir mes confrères,
Qui ont travaillé avec moi,
Que vous vous soignez afin de
Ne devenir pas ce que je suis.
Que vous puissiez aller chez vous,
Dans votre petit village,
Dieu reste avec vous,
Mes nombreux frères exilés.


Écrit par Csiki József
1942 novembre 15


Bibliographie
Albert Ernő, Háromszéki népballadák. /Ballades de Trei Scaune/ Bukarest/Bucuresti/,1973.

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[1] Acta Ethnographica Hungarica. 47 (1’2), pp- 175’188 (202)

[2] Nagykapus – Copşa Mare. Jud. Cluj.

[3] La présentation des événements et de la ballade: Vasas 1981.

[4] Aranyosszentmihály – Mihai Viteazu. Jud. Cluj.

[5] Jankó 1893, 261, Borbély S. 1893 (Aranyosvidék III. 29.sz.), Almási 1977, Demény 1998, 80, 84, 130.

[6] Feksőrákos – Racoşul de Sus. Jud. Covasna.

[7] Albert 1973, 467, László 1972, nr.1.

[8] Albert 1973.

[9] Pozsony 1984.

[10] Keszeg 2001.

[11] Bausinger 1995, 53-88.

[12] Dans une étude, Faragó a passé en revue les événements qui ont devenu le sujet des ballades locales. Ceux-ci sont les suivants: les assasinats, les suicides, les accidents, les cas mortals, les déceptions. Faragó 1977, 377-378.

[13] Vasas 1981, 38.

[14] Albert 1973, nr. 350.

[15] Vasas 1981, 38.

[16] Nous y pouvons ajouter des autres ballades qui ont le sujet élargi dans l’oralité: Albert 1973, nr. 311-315., nr. 317-318., nr. 319-320., nr. 325-337., nr.338-367., nr. 386-397., nr. 406-409., nr. 412-413., nr. 415-423., Ráduly 1975, nr. 134-138., Pozsony 1984, nr. 129., nr. 133.

[17] L’espace, les lieux de la ré-mémoration font parti du mnémotechnique: Assmann 1999, 40-42.

[18] Albert 1973, nr. 297, 308, 325, 328.

[19] Albert 1973, 302.

[20] Albert 1973, 306.

[21] Albert 1973, 308, 313.

[22] Albert 1973, 412, Keszeg 2001, 37.

[23] Albert 1973, 317.

[24] Albert 1973, 321, 324.

[25] Albert 1973, 349, 355, Ráduly 1975, 129, 130, 133, Keszeg 2001 29, 31.

[26] Albert 1973, 319.

[27] Albert 1973, 351.

[28] La ballade de Butyka Imre est connue dans toutes les régions. Elle présente la mort d’un jeun geandarme, tué par des assasins inconnus, pendant le service. Albert 1973, 304-306, Ráduly 1975, 134-138, Pozsony 1984, 130.

[29] Albert 1973, nr. 368, 375, Ráduly 1975, 134, Keszeg 2001, 29.

[30] Albert 1973, nr. 342, 366.

[31] Albert 1973, 335.

[32] Albert 1973, 314.

[33] Albert 1973, 321, 322, 332, 358, Keszeg 2001.

[34] Albert 1973, 313, 314.

[35] Albert 1973, 318.

[36] Jön a péntek, jön a szombat, vasárnap,

Sepergetnek a pávai leányok.

Seperd, Mari, udvarodat tisztára,

Jön a Dénes, recsegős a csizmája. Pozsony 1984, 127.Albert 1973, 347, 357, 359, 415, 417, Pozsony 1984, 127, 133.

[37] Nyolc órakor Korond-hegyen kávézott,

Kilenc órakor a faluba cikázott...

Tíz órakor piros vére megalszik. Albert 1973, 306.

Még vasárnap délután

Vígan sétált az utcán.

Már csütörtök estére

Vitték a temetőbe. Keszeg 2001, 32. Albert 1973, 306, Ráduly 1975, 134, Pozsony 1984, 134, Keszeg 2001, 32.

[38] Butyka János nyisd ki a te kapudat. Albert 1973, 304.

Nyisd ki, anyám, az kapudot. Pozsony 1984, 125. Albert 1973, 304, 353, 361, Ráduly 1975, Pozsony 1984, 125.

[39] Pál Sándorkát feltették a szekérre,

Egyenesen főorvos úr elibe…

Pál Sándorkát feltették a szekérre,

Egyenesen édesanyja elibe. Pozsony 1984, 138. Ráduly 1975, 146, Pozsony 1984, 137, 138.

[40] Bartis Annát viszik a temetőbe. Albert 1973, 315. Albert 1973, 296, 315.

[41] Be szépen szól a pávai nagyharang. Albert 1973, 348.

Itt bágyonban harangozzák. Keszeg 2001, 29. Albert 1973, 340, 348, 376, 415, Pozsony 1984, 127, Keszeg 2001, 28.

[42] L’enterrement rituelle des jeunes nécessite le choix d’un/une mari/marie, l’habillement de six/sept/douze paires pour mariage.

Gyertek lányok, öltözzetek fehérbe. Albert 1973, 350.

Engem hat lány vigyen ki,

A babám kísérjen ki.

Mind a hat lány fehérbe,

A babám feketébe. Keszeg 2001, 32. Albert 1973, 350, 361, 368, 372, 376, 410, Pozsony 1984, 138, Keszeg 2001, 32.

[43] Kimegyek a gyásztemető aljára,

Ráborulok a szeretőm sírjára. Albert 1973, 353.

[44] Antal Árpád a présenté les liaisons entre une situation historique et le sujet, la popularité d’une ballade régionelle. Antal 1962.

[45] „On raconte, mon cher mari, ce que tu as fait pour moi. Quel ont été ses faits. Il m’a édé jusqu’ŕ ses derniers moments.” (Enquęte récent, région Aries. Keszeg 2001)

[46] C’est l’opinion des descendants devenus citadins, respectivement des villageois. L’égliuse elle-męme condamne la lamentation.

[47] Jud. Cluj.

[48] Plus détaillément sur les nécrologues: Keszeg 1999.

[49] Ipolyi écrit sur la poésie d’adieu: „on en dit les différents événements” de la vie du mort. Ipolyi 1854, 551. Ŕ Gombos dans la veillée „on dit tout: la vie du mort, dès sa naissance jusq’ŕ sa mort, le mariage, son destin, sa malchance”. Jung 1978, 142. Un épitaphe daté du 17. siècle présente la durée de la vie, la cause de la mort et l’origien du défunt: „Hatvan hat eztendom betegsulve vevem/ Házastársa valek Balasi késcsináló Iacabnak”. Régi Magyar Költők Tára. XVII. század. 9. kötet. Bp.1977. 256. Après un auteur d’épitaphe de Satu Mare „on rédige la vie du mort”. Erdész 1968, 203. Kunt écrit que la généalogie du mort est rédigé dans la veillée: „Cela contien le nom, les les fonction sociales, l’âge. Avec l’apport des tous qui sont présents, on rédige les événements importants du mort.” Kunt 1987, 144. Szepsi Korocs György présente dans son texte de 17. siècle, intitulé Koporson valo versek, la biographie  du comte Magochi Ferenc. Régi Magyar Költők Tára. XVII. század. 8. kötet. Bp. 1976. 151.

[50] Le laudatio des discours funéraires ont eu la même fonction. Kecskeméti–Nováky 1988, 21.

[51] La cérémonie du 17. siècle a contenu plusieurs

[52] Ráduly 1978, Pozsony 1985. C’est plutôt la population tzigan qui chante des ballades populaires classiques ŕ la veillée. Autrement on ne les chante pas, de peur qu’on provoque la mort de quelqu’un. Pozsony 1984, 57.

objets de souvenir: l’épitaphe, le blason, les armes, le drapeau.Les objets exposés ont gardé le souvenir du mort et ont mobilisé à la suite de ses éxemples. Kecskeméti–Nováky 1988, 17.

[53] Sur les ballades de lamentation: Kríza 1991, 155.

[54] Albert 1973, nr. 412-413.

[55] Albert 1973, 370, Pozsony 1984, 139.

[56] Ráduly 1975, nr.140-142, Pozsony 1984, 126.

[57] Albert 1973, 311, 314, 368-380, 384, 394, 399, 406, 407.

[58] Albert 1973, 316, 368, 375, Ráduly 1975, 134, Keszeg 2001, 29.

[59] Cueilli par Keszeg Vilmos.

[60] Cueilli par Keszeg Vilmos.

[61] Cueillie par Albert, 1973, 467.

[62] Texte cuilli par l’auteur.